Développement durable

Environ 2 millions de repas sont produits chaque année dans la cuisine centrale du CHU de Nice pour les patients et le personnel. Le CHU met un point d’honneur à proposer des produits savoureux, diversifiés et équilibrés mais s’engage aussi à réduire l’impact de sa cuisine sur l’environnement.

Ainsi, divers évènements autour de l’alimentation sont organisés : lors des « Jeudis Verts », des alternatives végétales aux menus à base de protéines animales sont proposées. De plus, des semaines thématiques, comme celle de la lutte contre le gaspillage alimentaire, sont planifiées.

En 2019, le CHU de Nice a été lauréat du concours de la journée nationale de l’alimentation (JNAES) « Pour une assiette santé responsable ».

L’objectif de ces initiatives est de valoriser et d’encourager les pratiques et comportements des équipes et des patients en faveur d’une alimentation responsable. Mais aussi de sensibiliser et de mobiliser les collaborateurs sur ce thème, véritable enjeu actuel officialisé par l’adoption de la loi EGalim.

Depuis une dizaine d’années, l’imprimerie du CHU de Nice s’engage dans une politique d’impression certifiée Imprim’Vert®, une pionnière dans le domaine de l’impression durable. Ainsi, le service a fait le choix d’utiliser exclusivement des cartouches d’encres végétales, recyclables à 100%. En plus d’être moins coûteuses, ces encres ne contiennent pas de produits toxiques pour les agents qui les manipulent.

Doté d’un système de veille énergétique efficace, le service de reprographie du CHU de Nice réduit considérablement la consommation électrique de ses machines.

Pour aller encore plus loin dans sa démarche durable, le service redouble d’efforts en vue d’une prochaine certification PEFC.

Un Dossier Patient Informatisé gage de dématérialisation des échanges

Le Dossier Patient informatisé (DPI) est un outil numérique de coordination entre professionnels de santé, qui vise à faciliter le parcours de soin des patients et permet de supprimer l’utilisation du papier.

Une prise de rendez-vous en ligne

La quasi-totalité des consultations du CHU de Nice est désormais proposée à la prise de rendez-vous en ligne via le site internet du CHU. Ce service pour les patients est instantané, gratuit et accessible 24h/24 et 7j/7 et leur évite ainsi de se déplacer ou de téléphoner. Aussi, les rendez-vous sont confirmés et rappelés automatiquement par email et/ou SMS, ce qui ne nécessite plus d’envoi systématique de courriers papier.

Un parc d’impression connecté

Le CHU de Nice a mis en place un parc d’impression mutualisé : cette rationalisation a permis de considérablement diminuer le nombre d’imprimantes, ce qui constitue un gain environnemental et économique sur les achats d’imprimantes neuves et sur la consommation de papier annuel. De plus, le système est équipé d’une solution de gestion et d’optimisation des impressions qui propose un service de suivi individuel mesurant pour chaque impression son impact environnemental : l’eau consommée, le CO₂ émis... Un moyen de sensibiliser et de responsabiliser le personnel de l’établissement.

Le CHU de Nice s’engage à faire évoluer ses modes de transports de façon à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. L’objectif est d’encourager les salariés, fournisseurs, patients et visiteurs à recourir aux modes actifs, aux transports collectifs et aux véhicules propres.

• Concrètement, le CHU de Nice a rejoint la plateforme en ligne "La Roue Verte", une solution de co-voiturage qui permet au personnel de mutualiser les trajets entre domicile et lieu de travail.
• Mis en place depuis la fin de l’année 2018, le service d’auto-partage de véhicule est déjà lui aussi un succès. Elle permet de faciliter la mobilité du personnel entre chacun des sites internes ou externes au CHU de Nice, en mettant à leur disposition des véhicules.
• Le CHU de Nice encourage également les visioconférences et le télétravail.
• Pour réduire le CO₂ rejeté lié aux approvisionnements, le CHU de Nice privilégie aussi les commandes en « camion plein » et propose des formations à l’éco-conduite pour les chauffeurs poids lourds.
• Depuis juillet 2019 une nouvelle navette gratuite relie Pasteur 1 et 2 : plus grande et plus confortable, elle passe de neuf places à vingt-six places et est équipée d’un accès pour les personnes à mobilité réduite. La navette permet ainsi de fluidifier l’accès entre les deux sites.

La maîtrise de la consommation d’énergie passe par un pilotage régulier des performances énergétiques. Le CHU de Nice a donc équipé tout son réseau électrique d’une batterie de condensateurs qui récupèrent l’énergie et la restituent en cas de besoin.

Pour suivre avec précision le cycle de vie complet de tous les équipements techniques et aussi identifier, analyser et corriger les dysfonctionnements sur tous les sites, le CHU de Nice a mis en place une Gestion Technique Centralisée (GTC). Grâce à cet outil, le CHU possède une analyse approfondie de ses consommations énergétiques sur plusieurs années. 

La sobriété énergétique s’appuie sur la mise en place d’équipements moins énergivores, notamment en ce qui concerne l’éclairage, qui doit permettre d’assurer des conditions optimales de travail pour le personnel et d’assurer le bien-être des patients. C’est pourquoi le CHU de Nice s’est porté volontaire pour un test national de « relamping » de ses sites, et renouvelle ainsi ses équipements avec les dernières technologies innovantes comme des détecteurs de présence et d’ampoules LED, qui garantissent à la fois une meilleure qualité de lumière et une gestion énergétique optimale. 

Enfin, le CHU de Nice a pu bénéficier de certificats d’économie d’énergie (CEE) et à ce titre a pu isoler les sites de Cimiez et de Tende.

Bilan GES 

Entre 2011 et 2020, le CHU de Nice a réduit ses émissions de GES de 20%, soit 1 562 t de CO2 en moins.

Energie solaire

L’établissement de Tende montre l’exemple et innove avec une installation sur 100m² de capteurs solaires à tubes. Le site de Pasteur 2 et l’Institut Claude Pompidou disposent également de cette technologie reconnue pour le chauffage de l’eau sanitaire.

Vers des "chantiers propres" 

Le CHU de Nice facilite la gestion de l’énergie liée à la construction et à la rénovation en expérimentant la Charte « chantier propre » pour les travaux du pôle d’endoscopie sur le site de l’Archet. Cette nouvelle approche des chantiers permet d’intégrer le développement durable et la protection de l’environnement dans toute la filière de construction, du choix des technologies aux matériaux utilisés, et de mettre en place un plan de chantier visant à réduire les diverses nuisances acoustiques, vibratoires ou olfactives dues au chantier.

Avec plus de 3 hectares d’espaces verts, le CHU de Nice donne une place importante à la biodiversité. 

Le choix de la végétation prend en compte tous les paramètres relatifs au territoire : le sol, l’exposition, le climat… Depuis 2018, l’entretien des espaces se fait entièrement sans pesticides et les engrais sont composés d’or brun organique. 

Le site de l’hôpital Pasteur 2 dispose d’un arrosage « goutte à goutte » pour apporter la juste quantité d’eau nécessaire, un système très écologique à l’usage. 

La mise en œuvre effective des projets durables se poursuit avec le tri des déchets verts, la gestion des ressources en eau ou encore le renouvellement des machines à énergie fossile par de l’électrique.

Le CHU de Nice achemine des millions de produits, denrées, sur tous ses sites chaque année. Une logistique qui intègre elle aussi des critères environnementaux, sociaux et sociétaux. Tout achat étant potentiellement durable, il représente un levier essentiel pour impulser une logique de développement durable dans un hôpital. Ainsi, le CHU de Nice intègre volontairement une politique d’achat éco-responsable dans ses critères d’achat et prend en compte la fin de vie des produits sur l’ensemble des achats de bureautique, mobilier et textile.

Une démarche progressive, qui vise des objectifs ambitieux, fixés par le Plan National d’Action pour des Achats Publics Durables (PNAAPD) dans le respect des impératifs de qualité et de sécurité des soins.

Pour aller plus loin, l’établissement a développé des outils innovants à disposition de ses acheteurs pour leur permettre d’élaborer des clauses environnementales, sociales pour l’achat de chaque produit sur le marché.

Pour favoriser l’économie circulaire et prolonger la durée de vie du matériel, le CHU de Nice a mis en place un système d’échange de matériel mobilier non utilisé en interne. Cette action permet de repenser le besoin en maximisant la durée de vie du mobilier existant et ainsi limiter l’achat de matériel neuf et la production de déchets.

Réduire les déchets hospitaliers tout en respectant les impératifs réglementaires en matière de sécurité et de qualité des soins est un important défi pour le CHU de Nice.

C’est pourquoi, en plus d’optimiser le tri des déchets d’activités de soins présentant un risque infectieux (les DASRI) et des déchets assimilés aux ordures ménagères (les DAOM), l’établissement valorise et développe d’autres filières de tri, dans une démarche globale de réduction des déchets. A noter aussi que l’usine d’incinération de ces déchets, située à proximité, fournit un mode de chauffage urbain efficace qui alimente tout le réseau d’eau chaude sanitaire du site de Pasteur.

• Le CHU de Nice montre l’exemple en matière de gestion de tri des déchets et a créé une filière pour le recyclage des films plastiques qui encerclent les palettes, elles-mêmes réutilisées ou recyclées, permettant de réceptionner chaque jour des tonnes de marchandises nécessaires.
• Une autre filière de tri permet de donner une nouvelle vie aux matelas usés, en les transformant en coussins de protection pour les pistes de ski.
• Une autre encore encourage le reconditionnement du mobilier grâce à l’intervention de l’éco-organisme Valdelia.
• D’autres filières volontaires sont spécifiques aux activités de soin, comme celle dédiée au recyclage des clichés radiographiques ou encore celle consacrée aux dispositifs médicaux implantables.
• Tous les bouchons plastiques sont collectés pour l’association « Les bouchons d’amour » qui, grâce aux bénéfices du tri, achète du matériel adapté aux besoins spécifiques des personnes en situation de handicap.
• Le textile usagé, soit plus de 7 tonnes par an, bénéficie lui aussi de sa filière de tri. Un travail de revalorisation est fait en partenariat avec l’association « ABI06 », qui facilite la réinsertion sociale des personnes en très grande difficulté sociale.
• Enfin, une action de sensibilisation et de ramassage des mégots a été initiée par le CHU de Nice, en partenariat avec l’Université de Nice Côte d’Azur. Une opération qui traduit la volonté d’amener le personnel, les patients et les visiteurs à amorcer une démarche de réflexion sur leurs pratiques individuelles et aussi d’envisager pour l’établissement une nouvelle filière de tri venant compléter les nombreuses filières déjà existantes.

Le CHU de Nice porte une attention particulière à la ressource que constitue l’eau : le personnel technique surveille et analyse sa consommation régulièrement.

Il va se doter prochainement d’un système de compteurs automatisés permettant de détecter la moindre fuite d’eau sur ses sites en temps réel. Des sous-compteurs faciliteront aussi le contrôle des consommations sur les zones de chantier. Pour mieux consommer, il est important de mieux s’équiper. Ainsi, des installations simples comme des régulateurs de débit d’eau sur les lavabos et les douches ont été mis en place dans tous les services. Autant de dispositifs qui permettent de réduire significativement la consommation d’eau et aussi de limiter l’impact environnemental.

En plus d’améliorer les performances techniques de ses équipements, le CHU de Nice agit également sur la sensibilisation du personnel pour transmettre les bons gestes et encourager une consommation raisonnée de l’eau potable, comme par exemple la réduction du temps des purges.

Le confinement particulier des espaces et l’utilisation de certains produits de soins (gaz anesthésiques, désinfectants, stérilisants etc.) sont des caractéristiques spécifiques aux établissements de santé. Pour prévenir la pollution pouvant impacter la santé des patients et du personnel, les systèmes de traitement de l’air doivent faire l’objet d’une vigilance réglementée. Le CHU de Nice, en plus de respecter la stricte application du cadre règlementaire obligatoire, s’engage à expérimenter une technologie innovante de capteurs connectés dans des zones particulières de ses sites et permettre ainsi une surveillance et un suivi en temps réel de la qualité l’air.