La chirurgie rachidienne est une spécialité pratiquée à la fois par les neurochirurgiens et les orthopédistes. Elle s’occupe des pathologies de la colonne vertébrale en échec d’un traitement médical et qui vont nécessiter une intervention chirurgicale. Il peut s’agir de pathologies dégénératives (hernie discale, canal rachidien rétréci, discopathie), traumatiques, scoliotiques ou tumorales (tumeurs primitives, métastases).
Le CHU de Nice dispose d’une unité de 14 lits dédiée à la chirurgie de la colonne vertébrale. Le service est en étroite collaboration avec les autres unités « non chirurgicales » pouvant traiter les problèmes rachidiens : rhumatologie, radiologie interventionnelle, service d’urgence, oncologie.
Le CHU de Nice dispose des dernières innovations que ce soit en hospitalisation (kinésithérapie précoce, réhabilitation après chirurgie) ou au bloc opératoire (chirurgie mini-invasive, micro-chirurgie, scanner per-opératoire).
Informations patients
Consultation
Hôpital Pasteur 2 - Zone C, Niveau 1 30, Avenue de la Voie Romaine CS 51069 - 06001 Nice
Cadre de santé - Mme Droy Corinne : 04.92.03.32.55
Cette unité comporte 14 lits dédiés à la chirurgie rachidienne. Elle est partagée entre l’équipe de neurochirurgie et d’orthopédie. Elle dispose de personnel paramédical spécialement formé à la pathologie rachidienne (kinésithérapeutes, infirmières, aides-soignants).
Des staffs de discussion sont organisés régulièrement afin de discuter de l’ensemble des dossiers de manière collégiale :
Staff hebdomadaire de programmation opératoire
Staff hebdomadaire de « rachis complexe » en collaboration avec les orthopédistes
Staff hebdomadaire type RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire) organisée au centre Antoine Lacassagne permettant de discuter des dossiers d’oncologie
Staff hebdomadaire avec les rhumatologues et radiologues interventionnels
Bloc opératoire
Le bloc opératoire se situe au 2ème étage de l’hôpital Pasteur 2. Trois salles de dernière génération sont dédiées à la neurochirurgie. Elles disposent de matériel de pointe dédié à la chirurgie du rachis : scanner peropératoire (O-arm), microscope.
Hospitalisation et programme RAAC
Dans le cadre d'une intervention chirurgicale, les patients peuvent bénéficier du programme RAAC (Récupération Améliorée Après Chirurgie). La participation active du patient est essentielle pour la réussite de cette prise en charge dont la finalité est l’amélioration de la qualité des soins et une récupération post-opératoire plus rapide. Une modification de la prise en charge peut non seulement raccourcir la durée du séjour après chirurgie mais aussi réduire le risque de complications générales :
Avant l'intervention (environ 3 semaines si possible) : Se préparer physiquement : arrêt du tabac et de l’alcool, correction de l’anémie et/ou de la dénutrition, exercices physiques et respiratoires si besoin, marche quotidienne. Le jeûne préopératoire est aussi modifié.
Pendant l'intervention : Les techniques anesthésiques et chirurgicales les moins invasives possibles sont privilégiées. Elles sont expliquées pendant les consultations.
Après l'intervention : Une alimentation précoce, un lever rapide, une analgésie efficace, un retrait des perfusions ainsi qu’une kinésithérapie précoce participeront à une prise en charge optimale.
Tous ces éléments permettront d’envisager une sortie précoce de l’hôpital, rendant ainsi le patient acteur des soins. Cette prise en charge est encadrée par une infirmière de coordination dédiée qui reste en contact avec le patient une fois de retour à son domicile.
Le service de chirurgie rachidienne est labellisé par le groupe francophone de réhabilitation améliorée après chirurgie (GRACE).
L’ensemble des urgences liées à la colonne vertébrale sont prises en charge au sein de l’unité de chirurgie rachidienne 24h/24 et 7j/7 : compression de la moelle épinière ou des nerfs par une hernie discale, arthrose, tumeur, fracture.
En cas d’urgence relative, le secrétariat est joignable au : 04.92.03.84.50 ou 04.92.03.77.39.
En cas d’urgence absolue, votre médecin peut se mettre en contact avec le service. Le cas échéant, présentez-vous dans un service d’urgence proche de chez vous qui pourra nous contacter.
Maladies prises en charge
Hernie discale lombaire
La hernie discale lombaire est une pathologie fréquente touchant le plus souvent l’adulte jeune (25-45ans). Elle se forme suite à une faillite du disque intervertébral provoquant l’expulsion du noyau pulpeux au travers de l’anneau fibreux. Cette expulsion peut engendrer la compression d’une racine nerveuse (cf illustration ci-dessous).
Elle se manifeste le plus souvent par une sciatalgie (douleur face postérieure et ou latérale du membre inférieur), ou une cruralgie (douleur antérieure du membre inférieur), parfois associée à une lombalgie. Le diagnostic se fait grâce à une IRM du rachis lombaire, ou à défaut par un scanner.
Le traitement initial est dans la plupart des cas médical avec des antalgiques, de la kinésithérapie, voire une infiltration scanno-guidée. Cependant, si la douleur persiste ou si des signes d’urgence sont présents (perte de force, problèmes urinaires ou « syndrome de la queue de cheval », douleur mal tolérée) : un traitement chirurgical doit s’envisager. Le traitement chirurgical consiste à réaliser une ablation de la hernie discale afin de soulager le nerf comprimé. Cette chirurgie se pratique désormais par voie tubulaire « mini-invasive » sous contrôle du microscope. Le temps d’hospitalisation est en moyenne de 2 jours. Il sera nécessaire par la suite d’effectuer de la rééducation. Le travail pourra être repris rapidement.
La hernie discale cervicale est une protrusion du disque intervertébral dans le canal rachidien.
Elle peut être secondaire au vieillissement ou à un traumatisme du rachis cervical (« coup-du-lapin »). Si elle comprime une racine nerveuse, elle peut se manifester par des cervicalgies associées à une douleur dans le membre supérieur, plus communément appelée névralgie cervico-brachiale. Elle peut aussi provoquer des fourmillements et picotements, une hypoesthésie, voire une faiblesse musculaire. Si elle comprime la moelle épinière, ces symptômes peuvent aussi être présents aux membres inférieurs. Le diagnostic se fait grâce à une IRM du rachis cervical, ou à défaut par un scanner. Il peut aussi vous être demandé de réaliser un électroneuromyogramme afin d’étudier la conduction nerveuse.
Le traitement initial d’une hernie discale cervicale non déficitaire est médical : repos, antalgiques. Si les symptômes persistent après 2 mois de traitement médical bien conduit ou si un déficit est présent ou apparait, le traitement chirurgical doit s’envisager. Cette chirurgie est réalisée par abord antérolatérale : il est réalisé une ablation du disque intervertébral et de la hernie cervicale, si besoin avec l’aide d’un microscope, puis une cage ou une prothèse est mise en place afin de remplacer le disque. La durée d’hospitalisation est en moyenne de 2 jours. Il sera nécessaire par la suite d’effectuer de la rééducation. Le travail pourra être repris rapidement.
Le canal lombaire étroit (CLE) est une pathologie fréquente, le plus souvent acquise suite à des phénomènes dégénératifs, touchant préférentiellement l’adulte vieillissant (>65ans). Le CLE acquis est formé par un ensemble de mécanismes d’usure évolutifs : dégénérescence du disque intervertébral, épaississement des articulations postérieures et du ligament jaune. Il se manifeste par des douleurs dans les membres inférieurs, avec une diminution du périmètre de marche. Le diagnostic est réalisé grâce à une IRM du rachis lombaire, ou à défaut par un scanner. Des radiographies du rachis sont aussi réalisées afin d’apprécier les courbures et les possibles anomalies pouvant expliquer le CLE (spondylolisthésis, scoliose). L’évolution naturelle de cette pathologie est lente, sur plusieurs mois à années. Elle peut se décompenser lors d’un traumatisme ou d’une hernie discale.
Le traitement est dans un premier temps médical : lutte contre le surpoids, antalgiques, kinésithérapie, infiltration épidurale scanno-guidée. Il peut être envisagé un traitement chirurgical après échec d’un traitement médical bien conduit : il s’agit d’un recalibrage ou laminectomie qui consiste en l’ablation des éléments arthrosiques par voie postérieure afin de libérer les structures nerveuses. La durée d’hospitalisation est en moyenne de 3 à 4 jours. Il sera nécessaire par la suite d’effectuer de la rééducation.
Le canal cervical étroit est une pathologie acquise avec l’âge. Il correspond à un rétrécissement progressif du canal médullaire entrainant une compression de la moelle épinière.
Il se manifeste par des cervicalgies plus ou moins associées à des symptômes périphériques tels que des douleurs des membres supérieurs, des troubles de la sensibilité, une faiblesse musculaire, des difficultés à la marche. Ces symptômes peuvent s’installer rapidement en cas de décompensation après un traumatisme cervical. Le diagnostic est réalisé grâce à une IRM du rachis cervical. Des radiographies du rachis cervical ainsi qu’un scanner peuvent aussi être demandés afin d’évaluer la stabilité du rachis cervical.
Le traitement est chirurgical quand il existe des symptômes neurologiques ou une souffrance de la moelle visible à l’IRM. La chirurgie consiste en une laminectomie ou laminoplastie par voie postérieure (décompression de la moelle épinière) du ou des niveaux atteints. La durée d’hospitalisation est en moyenne de 4 à 6 jours. Il sera nécessaire par la suite d’effectuer de la rééducation.
La lombalgie chronique se définit par une douleur de la région lombaire depuis plus de 3 mois. Elle est parfois accompagnée de douleurs des membres inférieurs. Elle peut être dégénérative (le plus souvent) : d’origine discale, facettaire, mixte; ou secondaire : traumatique, infectieuse, tumorale, inflammatoire.
Cette pathologie nécessite une prise en charge globale par rééducation et musculation du dos (« école du dos »), prise d’antalgiques, adaptation du poste de travail, perte de poids et parfois chirurgie. Un bilan d’imagerie est nécessaire avec au minimum des radiographies du rachis et une IRM lombaire.
Concernant la lombalgie chronique dégénérative d’origine discale, elle correspond à une souffrance du disque intervertébral pouvant entrainer de l’arthrose au niveau local et un trouble global de la statique rachidienne. Son évolution naturelle est variable et un ou plusieurs disques adjacents peuvent être touchés. Le traitement initial est conservateur avec la prise d’antalgiques adaptés, la pratique du sport, la rééducation du dos et la perte de poids. Si les douleurs persistent et limitent les activités de la vie quotidienne malgré le traitement médical, la chirurgie peut être envisagée. Le traitement chirurgical consiste à remplacer le disque abimé par une cage (arthrodèse) ou par une prothèse (arthroplastie). Cette chirurgie peut être effectuée par voie antérieure ou par voie postérieure selon les cas. Elle permet la diminution des douleurs, l’amélioration de la qualité de vie et une reprise des activités sportives. La durée d’hospitalisation est en moyenne de 3 à 5 jours. Il sera nécessaire par la suite d’effectuer de la rééducation.
Le spondylolisthésis correspond au glissement d’une vertèbre sur une autre, le plus souvent en avant, pouvant entrainer un rétrécissement du canal rachidien voire la compression d’une racine nerveuse (cf illustration ci-dessous).
Il peut être d’origine lytique chez le patient jeune, ou d’origine dégénérative chez le patient plus âgé, et se localise préférentiellement en région lombaire basse (L4/L5 ou L5/S1). Il se manifeste par des lombalgies invalidantes, associées à des douleurs des membres inférieurs. Plus rarement, des troubles sensitifs ou une faiblesse musculaire peuvent apparaître. Le diagnostic est réalisé grâce à une IRM du rachis lombaire. Des radiographies du rachis entier et un scanner peuvent aussi être réalisés pour effectuer un bilan complet (étude de la statique de la colonne vertébrale, de la qualité osseuse).
Si le spondylolisthésis est minime ou asymptomatique, le traitement est en premier lieu médical : prise en charge du surpoids, maintien d’une activité physique, antalgiques, kinésithérapie. Si la douleur persiste après le traitement médical et/ou si des signes d’urgence sont présents (faiblesse musculaire, douleur mal tolérée) : un traitement chirurgical doit s’envisager. Le traitement chirurgical consiste en une arthrodèse lombaire du niveau concerné par mise en place de vis et de tiges. La durée d’hospitalisation est en moyenne de 3 à 5 jours. Il sera nécessaire par la suite d’effectuer de la rééducation et d’éviter le port de charges lourdes.
Scoliose
La scoliose est une déformation non réductible de la colonne vertébrale dans les 3 plans de l’espace (sagittal, axial et coronal).
Elle peut être :
Idiopathique : elle apparaît au cours de l’enfance et peut s’aggraver avec le temps, prédominante chez la fille. Elle peut se localiser en zone lombaire, thoracique ou les 2.
Dégénérative : elle apparaît chez l’adulte sur un rachis arthrosique, plus fréquemment chez la femme ménopausée, et se localise majoritairement en zone lombaire.
Secondaire : d’origine malformative, musculaire, neurologique ou dystrophique.
Le bilan d’imagerie regroupe des radiographies du rachis entier de face et de profil afin d’étudier la déformation, un scanner du rachis pour évaluer la qualité osseuse, et une IRM du rachis afin de rechercher d’éventuelles compressions nerveuses.
Les scolioses idiopathiques de l’adolescent sont traitées par corset rigide. Une chirurgie peut être réalisée si elle s’aggrave ou si elle est sévère d’emblée. Les scolioses dégénératives de l’adulte se traitent en première intention par traitement médical avec des antalgiques, de la kinésithérapie et une activité physique régulière. Le traitement chirurgical est réalisé en dernier recours afin de stopper la progression de la déformation, rétablir au mieux l’équilibre de la colonne et décomprimer si besoin les éléments nerveux. Elle consiste en une arthrodèse par voie postérieure à l’aide de vis et de tiges (cf image ci-dessous).
La durée d’hospitalisation est d’environ une semaine. Il sera nécessaire par la suite d’effectuer de la rééducation au long cours.
Métastases osseuses
Les métastases rachidiennes sont les plus fréquentes des métastases osseuses. Elles sont retrouvées principalement dans les cancers du poumon, de la prostate, du rein, du sein, et de la thyroïde. Elles peuvent se manifester par des douleurs rachidiennes localisées associées dans certains cas à un déficit neurologique. Le diagnostic est réalisé grâce à une IRM ou un scanner du rachis. Le traitement est décidé lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire comprenant un radiologue, un oncologue, un radiothérapeute, un chirurgien.
Un traitement chirurgical est parfois nécessaire afin de consolider la vertèbre (avec du ciment et/ou des vis) ou pour libérer les structures neurologiques comprimées. La radiothérapie est un autre moyen thérapeutique qui peut être associé au traitement chirurgical. Les traitements chirurgicaux se veulent de moins en moins invasifs et permettent de traiter des patients fragiles. Un suivi oncologique est indispensable afin de traiter / surveiller le cancer primitif. L’équipe de neurochirurgie participe de façon hebdomadaire à la réunion de concertation pluridisciplinaire « métastases osseuses » en collaboration avec le centre Antoine Lacassagne.
Tumeurs intra-durales
Les tumeurs intra-durales sont des lésions localisées à l’intérieur de la méninge de protection entourant la moelle épinière, appelée la dure-mère. Certaines se trouvent à l’intérieur de la dure-mère mais à l’extérieur de la moelle épinière : les méningiomes et les neurinomes sont les plus fréquents. D’autres, plus rares, se trouvent dans la moelle épinière comme les épendymomes et les astrocytomes. La plupart de ces tumeurs sont bénignes, mais seule son analyse effectuée en laboratoire peut le confirmer. Leur évolution est habituellement lente.
Les symptômes sont très variables en fonction du type de tumeur et de sa localisation, et s’installent progressivement. Il peut exister des douleurs localisées, une diminution de la sensibilité, une faiblesse musculaire. Le diagnostic est posé grâce à l’IRM médullaire. Ces dossiers peuvent être discutés en réunion de concertation pluridisciplinaire si nécessaire.
Le traitement chirurgical est le plus souvent nécessaire afin de traiter les symptômes et permettre une analyse en laboratoire de la lésion. Il est réalisé sous contrôle du microscope opératoire afin d’optimiser la précision du geste opératoire. Le but principal est d’éviter une aggravation des symptômes préopératoires mais une récupération est fréquente.
L’évolution des techniques chirurgicales se fait vers des procédures de moins en moins invasives. Cette règle est particulièrement appliquée en chirurgie rachidienne. Cela passe par une réduction de la taille des incisions ainsi qu’une diminution du traumatisme de la musculature postérieure. La chirurgie de la hernie discale se réalise désormais par une incision de petite taille puis l’exérèse de la hernie se fait au travers de tubes sous contrôle du microscope. Les techniques d’endoscopie qui permettent de diminuer encore la taille de l’incision sont en cours de développement. De même, les techniques de visée pédiculaires permettant la fixation de la colonne vertébrale par voie postérieure peuvent se réaliser au travers de petites incisions évitant un traumatisme musculaire et diminuer les risques opératoires (infection, saignement). Il s’agit des techniques « percutanées ».
Chirurgie sous scanner (per-opératoire) = O-arm
L’apparition du scanner per-opératoire associé à une navigation chirurgicale permet de contrôler la mise en place des implants rachidiens. Ainsi, le taux de vis pédiculaires correctement placées est passé à environ 98% versus 80% pour les techniques traditionnelles diminuant le risque de complications neurologiques inhérentes à cette technique. De même, la chirurgie assistée par navigation permet une diminution de l’exposition aux rayons X du personnel soignant. Cette technologie est régulièrement utilisée dans le bloc opératoire de neurochirurgie de Nice.
Chirurgie lombaire par voie antérieure
Dans certains cas, la chirurgie du rachis lombaire peut se pratiquer par voie antérieure pour la réalisation d’une arthrodèse ou la mise en place d’une prothèse de disque (cf image ci-dessous). Cette voie d’abord, lorsqu’elle est possible, présente des avantages comme son caractère mini-invasif, une épargne de la musculature postérieure, un large accès au disque et une meilleure restitution des paramètres radiologiques.
Equipe chirugicale
Pr Philippe Paquis
Le Docteur Philippe Paquis est Professeur à la Faculté de médecine de Nice où il enseigne la neurochirurgie. Il pratique la neurochirurgie au CHU de Nice depuis 1987 et s’intéresse particulièrement à la chirurgie du rachis non traumatique. Il est Chef du pôle Neurosciences- Rhumatologie, a été à l’origine de création d’une unité rachis spécialisée qui a été mise en place en 2015 à l’ouverture de l’hôpital Pasteur 2. Il est membre du comité pédagogique du DIU de chirurgie du rachis et responsable local de cet enseignement. Il est membre de la Société Française de Chirurgie du Rachis, de la Société Française de Neurochirurgie et de la Société de Langue Française de Neurochirurgie. Il s’intéresse particulièrement au traitement chirurgical de la cervicarthrose et du canal lombaire étroit.
Dr Stéphane Litrico
Le Docteur Stéphane Litrico est neurochirurgien, spécialisé en pathologie rachidienne. Il co-dirige l’unité de chirurgie rachidienne du CHU de Nice. Il a été le Président de la Société Française de Chirurgie Rachidienne. Il conserve plusieurs fonctions de représentation, d’expertise et de conseil au sein de la communauté chirurgicale française et internationale. Il pratique la chirurgie rachidienne dégénérative et tumorale ainsi que la chirurgie de déformation. Il est référent dans la prise en charge chirurgicale de la lombalgie chronique et dans les techniques chirurgicales par approche antérieure lombaire.
Dr Antoine Gennari
Le Docteur Antoine Gennari est neurochirurgien au sein de l’unité de chirurgie rachidienne de Nice. Il a commencé ses études médicales à l’université de médecine Aix-Marseille puis a été interne et chef de clinique au CHU de Nice. Il exerce actuellement la fonction de praticien hospitalier. Il a complété sa formation par un stage à l’hôpital Pellegrin (Bordeaux) et va réaliser un fellowship au CHUM (Montréal) en 2021. Il est titulaire du Diplôme universitaire de chirurgie du rachis et d’un diplôme de microchirurgie. Il a également enrichi sa formation scientifique par un master 2 de biomécanique humaine à l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers (Paris). En plus des activités chirurgicales, d’enseignement et d’urgence, il est responsable chirurgical des métastases rachidiennes. Il pratique l’ensemble de la chirurgie rachidienne : rachis dégénératif, pathologies tumorales, déformation/scoliose, chirurgie mini-invasive. Il participe régulièrement aux congrès nationaux, avec une activité de recherche centrée sur la chirurgie lombaire par voie antérieure et la chirurgie mini-invasive. Il est un membre actif de la Société Française de Chirurgie du Rachis (SFCR) et de la Société Française de Neurochirurgie (SFNC).